Jour 31 - Juste ce qu'il faut - 05.09.2020
- hinardflorence
- 27 sept. 2020
- 1 min de lecture
J'ouvre les yeux aux environs de 7h et me lève à 7h45. Tout est calme. Tout le monde a l'air de dormir. La séance de méditation a dû être repoussée. C'est ce que me confirme Luc lorsque j'arrive dans la pièce à vivre. Au fur et à mesure des séances, toujours cette impression que ça travaille un peu plus profondément, que le corps conserve et mémorise des sensations, des ressentis, des circuits.

Suite à ce moment de partage, nous dégustons le porridge préparé par Luc. Charlène s'est procurée une cafetière à l'italienne pour son camion à Nice. Le café est donc nettement meilleur.

9h15. Nous nous dirigeons au manège pour l'essai des capteurs. Hier, l'essai piano ne s'est pas soldé par un succès. Espérons que le cosmos soit avec nous ce jour.
Je ne sais pas pourquoi, j'ai la sensation d'un plus grand calme dans la ville. Je perçois le frémissement des feuilles et la lumière avec une grande acuité. La chaleur des rayons du soleil vient jusqu'à moi pour venir affleurer la peau de mon visage déjà dorée. Juste ce qu'il faut pour me sentir bien. J'approche mes mains de mes lèvres, je sens l'odeur du café.

Xavier et Charlène travaillent de concert et ardemment sur le système des capteurs. Ils semblent avoir trouvé un langage commun dont je me sens exclue mais qui me plait beaucoup. J'aime à les voir oeuvrer ensemble même si je ne comprends absolument rien. Après 3h d'attente, nous essayons les capteurs sur Luzio. Charlène évoque le fait que le son ne soit pas accordé aux allures.

- Le problème, c'est qu'il faudrait un peu de temps.
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